Les difficultés du passage à l’action chez les Profils Atypiques

Un article de Charlotte GAILLARD
Et si les solutions existaient pour vous permettre de passer plus facilement à l’action

Aujourd’hui on considère que 15 à 20% de la population serait atypique. Nombre de personnes atypiques vivent, travaillent sans rencontrer de grandes difficultés. Elles s’adaptent rapidement et ont généralement des carrières professionnelles d’exceptions. Dans ce cas précis le passage à l’action ne pose aucun problème. Mais pour les autres…Souvent les personnes atypiques rencontrant des problématiques sont très souvent des profils hétérogènes complexes avec une forte sensibilité. Que ce soit dans leur vie personnelle ou professionnelle, ils sont envahis par leurs pensées qui ne cessent de tourner comme un vélo fou dans la tête…Une idée puis une autre et encore une autre…cela ne semble jamais s’arrêter. Évidemment que cela est une force que de comprendre vite très vite une situation, d’être créatif et en même temps analytique. Mais à quel prix ?

« c’est ce processus qui met en difficulté
le passage à l’action »

Voici l’une des raisons de pourquoi certaines personnes atypiques malgré un potentiel incroyable, ne réussissent pas ou trop peu par rapport à leur capacité. Contrairement aux neurotypiques et leur pensée mode de pensée, une pensée après l’autre. Les atypiques ont un mode de pensée en arborescence. Une idée en entrainant plusieurs autres et ainsi de suite, la pensée se déploie comme un treillis. Ce processus de pensée est extrêmement utile et intéressant dans le traitement rapide et analytique de l’information ou lors d’exercices créatifs tels que le brainstorming, mais c’est ce même processus qui met en difficulté lors du passage à l’action.

Passer à l’action

L’étape du passage à l’action semble compliquée, voire inexistante pour les profils les plus complexes. Nous les voyons se perdre dans le flot de leurs pensées, passer d’une idée à l’autre, d’une formation à l’autre, d’un projet à un autre, sans pour autant voir un aboutissement final se dessiner. Lorsque celui-ci s’établit, il se fait très souvent dans la précipitation voire en retard par rapport à une deadline imposée. C’est comme si chaque fois qu’il fallait concrètement passer à l’action, une information manquait. La recherche de la perfection…voilà une partie de la réponse…

Oui mais si une autre partie de la réponse se trouvait dans la peur d’être démasqué. Le syndrome de l’imposteur frappe de nouveau ! Tant que je ne passe pas à l’action, mon idée n’est ni bonne ni mauvaise et voilà comment nous nous retrouvons en pleine théorie du « chat de Schrödinger ». C’est un moyen de défense inconscient.

Des doutes permanents

La difficulté, voire l’incapacité à passer à l’action est en réalité, due en grande partie à une sur-intellectualisation et une sur-mentalisation de chaque situation. La sur-intellectualisation « oblige » l’atypique à rechercher, à analyser la situation sous toutes les coutures pour enfin trouver la solution idéale selon ces critères d’atypiques, l’idée parfaite en d’autres termes !! Celle-ci n’existant évidemment pas. La sur-mentalisation place la personne dans un monde de ressentis, qui rendent le processus de passage à l’acte encore plus complexe car il renvoie l’intéressé à des doutes permanents. Les siens tout d’abord mais il ressent de manière très naturelle et intuitive les doutes de son entourage et de son environnement. L’environnement l’impact car tout « signe » que ce soit un retard, un refus à une question ou une demande d’aide, ou encore une situation.

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