Voici une époque où l’on entend à longueur de journée parler de bonheur au travail, de la qualité de vie au travail…merveilleuse idée, il est vrai que nous passons une grande partie de notre vie à travailler
Mais est-ce que le travail à vocation à nous rendre heureux ?
« Le bonheur est une attitude que l’on peut avoir face à la vie, et cette attitude-là ne dépend pas des éléments extérieurs ». Ilios Kotsou
Si l’entreprise se doit d’être éthique et bienveillante à l’égard de ses managers et collaborateurs, je ne crois pas qu’elle est vocation à rendre heureux. Comme je ne crois pas que le travail au sens général est ce rôle-là, non plus.
J’entends, je vois souvent des commentaires, de personnes malheureuses dans leur travail, rejeter la faute sur les managers, les RH, le patron s’ils ne sont pas heureux et si leur vie n’est pas satisfaisante…Bien-sûr qu’il y a des personnes toxiques en entreprise, comme partout, mais ce n’est pas ici pas le sujet.
Le sujet c’est que le bonheur ne se trouve pas dans le travail. Il se trouve dans notre perception que l’on a de la vie, il se trouve dans la flexibilité que nous avons face aux changements, face à nos valeurs et face à nos croyances.
Je me souviens d’un commentaire sous un post linkedin, un monsieur disait ironiquement qu’il trouvait du plaisir à se challenger pour savoir combien de charge il allait soulever aujourd’hui avec son transpalette.
Je ne crois pas qu’il faille avoir un métier à bac +5 pour avoir le droit de se challenger et d’être heureux.
J’ai été femme de ménage et j’étais heureuse, je suis aujourd’hui cheffe d’entreprise et je suis toujours heureuse, parce que le bonheur ne réside pas dans ce que l’on possède ou ce que l’on ne possède mais dans la capacité à percevoir les choses de façon positive.
En cela le travail n’a pas vocation à rendre heureux, car si l’environnement de travail doit être satisfaisant, enrichissant et valorisant, cela ne suffira pas. Le collaborateur/manager doit aussi faire sa part dans sa quête du bonheur en prenant le temps de s’interroger :
- Qu’est-ce qui compte pour moi ?
- Qu’elles sont mes priorités ?
- Etc…
Les réponses ne sont pas jugeables car elles sont le reflet d’un besoin profond qui s’exprime. Elles aideront à comprendre ce dont la personne à besoin pour être heureuse et épanouie. Ainsi le travail viendra nourrir ce besoin ou non et dans ce dernier cas il faudra réfléchir à comment harmoniser les deux, Besoin / Travail.